5 août 2014

Le liseur - Bernhard Schlink


Il est toujours plaisant de redécouvrir un livre notamment quand il s’agit d’une histoire d’amour.

À l'âge de quinze ans, Michaël,  le narrateur découvre l'amour dans les bras d'Hanna, une voisine de vingt ans son aînée ; pendant six mois, il la rejoint tous les jours et partage avec elle plaisirs de la chair et moments de lecture. Mais sa maîtresse, personnage secret, disparaît un jour mystérieusement. Sept ans plus tard, Michaël la retrouve par hasard, alors qu'il assiste à un procès pour crime de guerre, où elle figure au banc des accusés.

Certes ce livre raconte une histoire d’amour originale entre deux personnes que tout opposent. Mais au-delà de cette romance, c’est l’Histoire qui rentre en ligne de compte et qui  lui donne une puissance. Le passé noir et cauchemardesque refait surface, celui des camps de concentration. On juge des femmes  engagées par le régime Nazi pour « surveiller » les camps et choisir les  personnes à envoyer aux camps de la mort. Mais que devaient-elles faire, sacrifier leur vie pour tenter de sauver celle des détenus ? Et qu’aurait-on fait à leurs places ? Il est facile de juger certains actes mais n’aurions-nous pas agi de la même manière ? 

Vous l’aurez compris la dimension historique est ce qui m’a le plus marquée dans ce livre mais chacun pourra y trouver son compte car plusieurs sujets forts sont évoqués. Une lecture facile qui permet de passer du bon temps et de revivre le temps d’un instant  une période de l’Histoire.

242 pages - 7,40€

 

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