11 novembre 2013

Le fait du Prince - Amélie Nothomb





Baptiste Bordave mène une vie ordinaire, jusqu’au jour où un inconnu sonne à sa porte. Il souhaite téléphoner pour dépanner son véhicule. D’un coup, d’un seul, il s’effondre par terre, mort.  Baptiste ne sait que faire face à cette situation incongrue. Au lieu d’appeler la police, il cherche le portefeuille de cet homme. Un certain Olaf Sildur est donc décédé à son domicile. Sans conscience réelle, il décide de prendre son identité et part sur son lieu d’habitation. Dans une villa à Versailles, une femme suédoise habite la maison et le reçoit avec  grande gentillesse et générosité. Elle vit dans le luxe et partage sa cave de champagne avec l’homme qu’elle prend pour un collègue de son mari. Quelques jours après être dans la peau d’un autre, il se rend compte que la villa où il a posé ses valises est surveillée par des espions. 

Le récit commence avec entrain. On est interpellé par la situation de la prise d’identité, de l’étranger qui recevant un accueil des plus chaleureux par cette femme ne comprend pas un tel confort. Même si dès le début on sent que l’histoire est tronquée : on passe d’une chose à une autre sans aucune explication réelle. Le personnage principal agirait « sans réfléchir ». On joue ici avec la naïveté du lecteur. De même, tout est écrit chez Amélie Nothomb pour qu’on attende une fin qu’on n’aurait à aucun moment imaginée. Mais là ! Attention ! Il  n’y pas même pas de fin, rien d’inattendu. Ce récit devrait faire partie intégrante d’une véritable histoire. Ici, Amélie Nothomb semble avoir donné sa plume, sur les dernières pages, à un autre écrivain. On a la sensation d’un roman bâclé, écrit pour faire en sorte que l’auteur est publié son livre annuel. Dommage !


Appréciation: 
Pages : 180 pages
Collection :Albin Michel
Date de publication:
Prix : 15,20 €

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