Baptiste Bordave mène une vie
ordinaire, jusqu’au jour où un inconnu sonne à sa porte. Il souhaite téléphoner
pour dépanner son véhicule. D’un coup, d’un seul, il s’effondre par terre, mort. Baptiste ne sait que faire face à cette
situation incongrue. Au lieu d’appeler la police, il cherche le portefeuille de
cet homme. Un certain Olaf Sildur est donc décédé à son domicile. Sans
conscience réelle, il décide de prendre son identité et part sur son lieu
d’habitation. Dans une villa à Versailles, une femme suédoise habite la maison
et le reçoit avec grande gentillesse et
générosité. Elle vit dans le luxe et partage sa cave de champagne avec l’homme
qu’elle prend pour un collègue de son mari. Quelques jours après être dans la
peau d’un autre, il se rend compte que la villa où il a posé ses valises est
surveillée par des espions.
Le récit commence avec entrain.
On est interpellé par la situation de la prise d’identité, de l’étranger qui
recevant un accueil des plus chaleureux par cette femme ne comprend pas un tel
confort. Même si dès le début on sent que l’histoire est tronquée : on
passe d’une chose à une autre sans aucune explication réelle. Le personnage
principal agirait « sans réfléchir ». On joue ici avec la naïveté du
lecteur. De même, tout est écrit chez Amélie Nothomb pour qu’on attende une fin
qu’on n’aurait à aucun moment imaginée. Mais là ! Attention ! Il n’y pas même pas de fin, rien d’inattendu. Ce
récit devrait faire partie intégrante d’une véritable histoire. Ici, Amélie Nothomb
semble avoir donné sa plume, sur les dernières pages, à un autre écrivain. On a
la sensation d’un roman bâclé, écrit pour faire en sorte que l’auteur est publié
son livre annuel. Dommage !
Appréciation:
Pages : 180
pages
Collection :Albin Michel
Date de
publication:
Prix
: 15,20 €
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire