La
dame en blanc de Wilkie Collins, n’a rien d’un roman policier moderne. Ce récit
se déroule sous l’époque victorienne, période de l’apogée de l’Empire Britannique. Ce livre, pour le moins assez consistant, peut
rebuter les curieux : 668 pages, petite taille d’écriture… Vous vous
demandez comment l’auteur à t-il pu maintenir une intrigue avec tant de
pages ? Tout simplement en créant
des rebondissements et un récit formé de différents témoignages. Ces derniers
se superposent et font apparaître plusieurs points de vue narratifs à la
focalisation interne.
Walter Hartright, peintre de son état,
porte secours une nuit à une mystérieuse « dame en blanc » que semble
poursuivre une obscure menace. Cette rencontre est-elle le fruit du hasard ? La
jeune femme, parmi des propos incohérents, laisse entendre qu’elle est
familière d’un lieu où il doit prochainement se rendre : le manoir de
Limmeridge, perdu dans les brumes du nord… On ne saurait raconter la suite,
sous peine de crime, à des lecteurs qui ont la chance d’avoir encore à
découvrir La Dame en blanc. Disons que Walter sent se nouer autour de celle
qu’il aime un implacable complot.
Le
style d’écriture peut sembler déroutant mais je me suis finalement laissé
porter par le récit. On ne sait vraiment pas comment va se dénouer les
situations critiques auxquelles font face Walter Hartight, Miss Halcombe et
Lady Glyde. La description des protagonistes est une vraie réussite. Je n’ai
jamais si bien imaginé un personnage de livre que Le compte Fosco. Plus qu’un
policier, c’est une belle histoire écrite par un auteur de talent ! Je
vous le recommande !
Appréciation: ♥♥♥
Pages : 668
pages
Collection :
Libretto
Date de
publication: Janvier 2011
Prix : 14,80 €
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