1 octobre 2012

Quitter le monde - Douglas Kennedy




Quitter le monde c’est l’histoire de Jane Howard. Une femme ayant souffert d’une enfance difficile : la séparation entre ses parents l’a beaucoup culpabilisée. Douglas Kennedy nous raconte plusieurs tranches de sa vie, ses rencontres, son travail, la relation avec ses parents, mais surtout la vie tragique qu’elle va devoir affronter. Jane voudra mettre un terme à sa vie car plus rien ne lui donne le goût de vivre. Cependant, le destin en décide parfois autrement…

Pour ma part ce fut ma première lecture d’un Douglas Kennedy. Si vous ne le connaissez pas, c’est un peu le plus français des écrivains américains.  Plus de dix romans à son actif, il en écrit presque un chaque année. Pour les plus connus, il y a L’homme qui voulait vivre sa vie, la Femme de Ve, ou encore Cet instant-là. Selon mes sources ce sont généralement des histoires de vie où se posent de nombreuses questions, sur la vie, l’homme, l’art ou bien la religion.

Je ne connaissais donc pas, j’ai emprunté en bibliothèque Quitter le monde en version grand format. C’est important à préciser car le volume du livre joue un rôle primordial dans l’imprégnation de l’histoire à mon goût. Le roman se compose de cinq parties sur la vie de Jane Howard. Au vu des premiers chapitres, j’ai été peu enthousiasmée. Trop de blabla, l’histoire n’avançait pas, j’ai donc sauté pas mal de page ou lu en « diagonal ». A partir de la troisième partie, les choses se décantent : on rentre dans le vif du sujet. Les éléments déclencheurs qui vont l’amener à sa perte surgissent. Et là, on ne lâche plus le livre. On compatit totalement avec le personnage. On est pris par son histoire et une intrigue s’est greffée à la vie de cette femme. Plutôt bien joué Mr Kennedy !

J’ai été totalement imbibée par le roman (sauf les deux premières parties) les 492 pages je ne les ai pas vu passées! Savoir comment cette femme pouvait surmonter l’échec de sa vie, surmonter la dépression et l’envie de la mort m’a vraiment intéressée. Un beau roman sur la vie dans un style d’écriture détaillée presque cinématographique. Rien n’est simplifié, toute pensée est écrite. C’est ce qui fait que le lecteur est totalement immiscé dans l’histoire. Conclusion, je découvrirais avec plaisir un autre roman de Douglas Kennedy.

Appréciation :
Page : 492 pages
Collection :Belfond ou pocket
Date de sortie : 2009
Prix : 22€ ou 7,50€ en pocket

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