Quitter le monde c’est l’histoire de Jane Howard. Une femme
ayant souffert d’une enfance difficile : la séparation entre ses parents
l’a beaucoup culpabilisée. Douglas Kennedy nous raconte plusieurs tranches de
sa vie, ses rencontres, son travail, la relation avec ses parents, mais surtout
la vie tragique qu’elle va devoir affronter. Jane voudra mettre un terme à sa
vie car plus rien ne lui donne le goût de vivre. Cependant, le destin en décide
parfois autrement…
Pour ma part ce fut ma première lecture d’un Douglas
Kennedy. Si vous ne le connaissez pas, c’est un peu le plus français des
écrivains américains. Plus de dix romans
à son actif, il en écrit presque un chaque année. Pour les plus connus, il y a L’homme qui voulait vivre sa vie, la Femme de Ve, ou encore Cet instant-là. Selon mes sources ce
sont généralement des histoires de vie où se posent de nombreuses questions,
sur la vie, l’homme, l’art ou bien la religion.
Je ne connaissais donc pas, j’ai emprunté en bibliothèque Quitter le monde en version grand
format. C’est important à préciser car le volume du livre joue un rôle
primordial dans l’imprégnation de l’histoire à mon goût. Le roman se compose de cinq parties sur la vie de Jane Howard. Au vu des premiers chapitres, j’ai été peu
enthousiasmée. Trop de blabla, l’histoire n’avançait pas, j’ai donc sauté pas
mal de page ou lu en « diagonal ». A partir de la troisième partie, les
choses se décantent : on rentre dans le vif du sujet. Les éléments
déclencheurs qui vont l’amener à sa perte surgissent. Et là, on ne lâche plus
le livre. On compatit totalement avec le personnage. On est pris par son
histoire et une intrigue s’est greffée à la vie de cette femme. Plutôt bien
joué Mr Kennedy !
J’ai été totalement imbibée par le roman (sauf les deux
premières parties) les 492 pages je ne les ai pas vu passées! Savoir comment
cette femme pouvait surmonter l’échec de sa vie, surmonter la dépression et
l’envie de la mort m’a vraiment intéressée. Un beau roman sur la vie dans un
style d’écriture détaillée presque cinématographique. Rien n’est simplifié,
toute pensée est écrite. C’est ce qui fait que le lecteur est totalement
immiscé dans l’histoire. Conclusion, je découvrirais avec plaisir un autre
roman de Douglas Kennedy.
Appréciation : ♥♥♥♥
Appréciation : ♥♥♥♥
Page : 492 pages
Collection :Belfond ou pocket
Collection :Belfond ou pocket
Date de sortie : 2009
Prix : 22€ ou 7,50€ en pocket
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