3 septembre 2012

Meurtre au café de l'Arbre Sec - Michèle Barrière



Difficile de résumer cette histoire qui part dans tous les sens.

Meurtre au café de l’Arbre Sec ce sont des personnages de romans qui voyagent dans différents livres, mais aussi dans le temps afin de retrouver un manuscrit de cuisine. On traverse les époques auprès des différentes générations de la famille Savoisy. Dans chacune de ces périodes, Quentin doit aider Constance à retrouver ce manuscrit et être certain qu’il reste au sein des Savoisy. Quentin est un personnage extérieur qui s’immisce dans des histoires. Constance est la plus ancienne cuisinière de la famille Savoisy. L’histoire est mêlée d’odeurs, de saveurs et de recettes de cuisine. C’est le dénominateur commun à ce roman.
Le résumé de la quatrième de couverture ne concerne seulement que la deuxième moitié du roman. La première partie est lisible mais le lien entre les deux se fait difficilement. On s’y perd et la lecture devient pénible. Je suis restée perplexe et n’ai pu continuer jusqu’à la fin. Diderot et Voltaire se joignent même à l’histoire. Un grand n’importe quoi. La seule chose que j’ai appréciée c’est de voyager dans les différentes époques.
Je voulais me faire un avis sur un roman « historico-gastronomique » de Michèle Barrière. Meurtre au café de l’Arbre sec est le dernier publié. J’aurais sans doute mieux fait d’en lire un autre.

Je vous mets tout de même le résumé de la quatrième de couverture :

 Février 1759. Alors qu’il est sur le point de confectionner une glace nouvelle, révolutionnaire, dont le parfum doit être tenu secret, Jean-François Savoisy, tranquille cafetier de la rue de l’Arbre-Sec à Paris, ne doute pas de son succès et entend bien coiffer Procope, son éternel rival, au poteau. Qui plus est, lorsqu’au détour d’une rue il croise son vieil ami Menon, grand cuisinier de son état, la vie lui paraît prendre un tour nouveau : consécration et félicité semblent lui tendre les bras. C’est sans compter sur son épouse qui, intellectuelle dans l’âme, s’est fermement engagée dans la bataille aux côtés d’auteurs tels que Voltaire ou, son chouchou, Diderot. Lorsque ce dernier lui confie un manuscrit afin d’échapper à ses censeurs, Maïette ne sait pas au-devant de quels dangers elle entraîne sa famille. Ce qu’elle ignore surtout, c’est que dans l’ombre patientent deux individus, attendant leur heure, eux aussi à la poursuite d’un manuscrit… Dans ce dernier épisode de la saga Savoisy, nous retrouvons avec délice les ingrédients qui ont fait le succès des précédents romans : chapons, ravioles, pâtés, ciboulette, épices et hypocras ont la part belle dans cette intrigue où les cadavres ont un étrange goût de caramel et où les rencontres sont pour le moins… inattendues.

Appréciation :
Page : 380 pages
Collection : Le livre de Poche
Date de sortie : 9 mai 2012
Prix : 6,95€

1 commentaire:

  1. à propos de meurtre au café de l'arbre sec :

    Dire que je l’ai dévoré certes oui, le terme ici conviendrait bien, mais dévoré tout en le savourant serait plus précis, en un grand week-end, où je n’ai guère fait aure chose. Avant même de commencer le titre lui-même m’hypnotisait, rue de l’arbre sec, elle existe toujours dans le quartier des halles, c’est surtout la rue où était installé à la croix du Trahoir celui qui le 1er a eu le privilège de vendre du chocolat à Paris en 1651 : David Chaillou.
    Après avoir lu Souper mortel aux étuves avec grand plaisir, Paris 1393, Meurtres à la pomme d’or, Montpellier 1556, Natures mortes au Vatican Rome 1570 où je rencontrai à mon grand bonheur Bartoloméo Scappi, Meurtres au potager du Roi, Versailles 1683 où La Quintinie veillait toujours, Les soupers du régent au lendemain de la mort de Louis XV, j’avais pris mes habitudes avec La famille Savoisy, une grande famille de cuisiniers qui servait de repère, de lien, peut-on dire de liant entre ces différents romans. A chaque fois je me trouvais plongée dans les casseroles d’une période historique où se déroulait l’intrigue.
    Cette fois c’est à un ouvrage bien différent que je me suis confrontée. Roman noir bien sûr, les crimes sont là, historique encore et gastronomique toujours, par ces recettes qui s’élaborent sous nos yeux par notre imagination et son carnet de recettes en fin de l’ouvrage, toujours succulentes, mais la surprise a été grande. C’est Quentin qui mène la danse, un Quentin du XXIème siècle, qui arrive à l’improviste, un Quentin qui remonte le temps, n’en déplaise à l’auteur, dont il nous parle souvent, lui le héros qui est aussi le narrateur, non pas un narrateur externe comme on les rencontre parfois, non pas non plus un narrateur omniscient quand celui-ci nous retrace une époque, un monde auxquels il ne peut appartenir, mais un narrateur interne qui vit l’histoire, qui va de surprise en surprise, qui chevauche le temps en compagnie des Savoisy. Il est vraiment le personnage de papier comme je l’explique si souvent en cours et qui se plait à l’être. Comment remonte-t-il le temps, non pas avec une machine infernale mais grâce à un procédé extraordinaire, auquel jamais auteur n’avait songé qu’il y parvient. Bien sûr je ne vous le dirais pas, à vous de le découvrir. Nous retrouvons les Savoisy que nous avions connus mais toujours en décalage, pas de redite des romans précédents, mais des moments qui nous manquaient en fait, maintenant que nous les découvrons. Pourquoi remonte-t-il le temps ? là aussi la question est d’importance, mais je ne le révèlerais pas non plus, sachez seulement que c’est pour une bonne raison culinaire.
    Quentin est candide, Quentin est curieux, il nous fait partager ses interrogations auxquelles il reçoit des réponses, certes pour découvrir le criminel mais aussi pour recevoir un véritable enseignement de l’histoire de l’alimentation, un enseignement de qualité, un enseignement sans fautes mais à l’accès tellement plus aisé.

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