En ces jours de rentrée scolaire, où les enfants s’abandonnent à leurs nouveaux établissements, quel meilleur exemple que celui de Medhi Khatib, jeune marocain habitant dans un petit village retiré dans la montagne, celui de Béni-Mellal. Ce nouvel élève de sixième possède une particularité. Ayant obtenu une bourse, il accède au Lycée français Lyautey de Casablanca où il y entre en tant qu’interne. Timide et manquant d’expérience avec la culture « hexagoniène », Medhi s’essaie dans ce nouveau mode de vie souvent bien compliqué et difficile à décoder.
Le Maroc et la France : deux cultures opposées ?
Fouad Laroui nous plonge en 1969, dans la culture française et notamment littéraire avec toute la fierté qu’elle crée pour ses patriciens, au beau milieu d’une atmosphère orientale. Medhi découvre deux cultures aux antipodes. Les français sont des êtres souvent difficiles à comprendre. Leurs sentiments sont crus, sans concession et même ambigus par la manière dont ils les expriment. La subtilité de la langue échappe au jeune garçon ce qui le rend souvent mal à l’aise.
Cependant, on perçoit l’importance de la langue française dans la culture marocaine. Medhi a grandi dans les montagnes, considéré comme un « blédard », pourtant sa famille lui a appris le français et il connaît peu l’arabe. D’ailleurs, contrairement à ce que l’on peut penser, ne pas maîtriser le marocain le pénalise et fait ressortir toute la problématique de l’identité : même s’il parle français depuis qu’il est petit, il n’est pas logique qu’il soit le premier de la classe, ce n’est pas sa langue maternelle. En oublierait-on que l’Afrique du Nord fut colonisée par la France ?
A travers les yeux du jeune Khatib, on perçoit aussi bien les clichés orientaux et occidentaux. Les situations cocasses et pleines d’humour se succèdent : le rire est irrésistible. On redécouvre l’emploi des mots français et leurs significations. Tout simplement, on rit et on s’instruit. Que demande le peuple ? [Satire X, vers 81 de l'auteur Juvénal.]
Ce livre mêle donc deux cultures qui se rapprochent sur bien des points. En hommage à la littérature française, Fouad Laroui nous dévoile une société métissée et une histoire pleine d’humanité.
6 € collection Pocket
Appréciation : ***
Le Maroc et la France : deux cultures opposées ?
Fouad Laroui nous plonge en 1969, dans la culture française et notamment littéraire avec toute la fierté qu’elle crée pour ses patriciens, au beau milieu d’une atmosphère orientale. Medhi découvre deux cultures aux antipodes. Les français sont des êtres souvent difficiles à comprendre. Leurs sentiments sont crus, sans concession et même ambigus par la manière dont ils les expriment. La subtilité de la langue échappe au jeune garçon ce qui le rend souvent mal à l’aise.
Cependant, on perçoit l’importance de la langue française dans la culture marocaine. Medhi a grandi dans les montagnes, considéré comme un « blédard », pourtant sa famille lui a appris le français et il connaît peu l’arabe. D’ailleurs, contrairement à ce que l’on peut penser, ne pas maîtriser le marocain le pénalise et fait ressortir toute la problématique de l’identité : même s’il parle français depuis qu’il est petit, il n’est pas logique qu’il soit le premier de la classe, ce n’est pas sa langue maternelle. En oublierait-on que l’Afrique du Nord fut colonisée par la France ?
A travers les yeux du jeune Khatib, on perçoit aussi bien les clichés orientaux et occidentaux. Les situations cocasses et pleines d’humour se succèdent : le rire est irrésistible. On redécouvre l’emploi des mots français et leurs significations. Tout simplement, on rit et on s’instruit. Que demande le peuple ? [Satire X, vers 81 de l'auteur Juvénal.]
Ce livre mêle donc deux cultures qui se rapprochent sur bien des points. En hommage à la littérature française, Fouad Laroui nous dévoile une société métissée et une histoire pleine d’humanité.
6 € collection Pocket
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